dimanche 11 février 2007

L'école des pupilles de l'air







Je vais vous parler de l'école des pupilles de l'air , et quelle école !!!













Symbolique de l'EPA:

Insigne de l'EPA







Les couleurs des trois mouettes sont celles de notre drapeau. Les mouettes s'élevant dans l'azur symbolisent l'Armée de l'Air. Le soleil qui se lève évoque l'éveil à la connaissance des Pupilles de l'Air. Enfin, en 1995, a été ajoutée la devise de la Maison des Ailes, "A + NOBLE + HAUT", qui imagine la noblesse et l'élévation de l'être humain tout au long de sa vie. Ce nouvel insigne symbolise la parfaite intégration des élèves de la Maison des Ailes au sein de l'EPA et la naissance de l'unique lycée militaire de l'Armée de l'Air.
ELEVE "Jacques Lorenzi"
Jacques Lorenzi est né à Asnières, dans les Hauts de Seine, le 31 octobre 1928. Il a dix ans, lorsque son père, adjudant-chef mitrailleur affecté à la 34 éme escadre de bombardement, trouve la mort en service aérien commandé le 29 août 1938 à Saint-Alban dans les Côtes du Nord, au cours d'une mission d'entraînement. En octobre 1941, Jacques Lorenzi intègre l'Ecole des pupilles de l'air, en classe de 6éme, et fait partie de la première promotion. La guerre fait rage. Au cours d'une permission, l'élève Jacques Lorenzi décide de rejoindre un groupe de combat de la Résistance. Son enthousiasme, son dynamisme et sa sérénité en situation de haut risque attirent l'attention de ses chefs qui le chargent de missions de liaison de plus en plus importantes lors des combats pour la libération de Paris. C'est au cours d'une de ces missions qu'il tombe sous le feu de l'ennemi le 23 août 1944 à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. La médaille militaire comportant l'attribution de la croix de guerre 1939-1945 avec palme est concédée par décret du 24 juin 1947.
CITATION de l'élève " Jacques Lorenzi"
"Profondément pénétré des glorieuses traditions de notre histoire et animé de la foi la plus ardente dans les destinées de la patrie, rejoint résolument un groupe de combat au cours d'une permission à l'appel solennel de la résistance française. Son enthousiasme, son dynamisme, son calme sous le feu, le désignent bientôt à l'attention de ses chefs qui le chargent de missions de liaisons importantes des plus dangereuses lors des combats de la libération de Paris. Dans l'exaltation de ces journées historiques, rend des services à la cause nationale, révélant ainsi à ses compagnons de lutte d'admirables qualités de patriote et de soldat. Tombé héroïquement pour la France le 23 août 1944 à l'âge de quinze ans, se rattache à cette haute et sublime lignée d'enfants de troupe qui, depuis le tambour d'Arcole, marchent instinctivement "au canon" pour la sauvegarde des libertés françaises et la grandeur de la nation. Le sacrifice de Jacques Lorenzi comme celui de ses jeunes camarades des écoles militaires préparatoires, tombés les armes à la main dans les rangs des F.F.I. de la libération, resteront parmi les plus purs témoignages d'une ferveur patriotique intacte et de cet esprit de résistance irréductible, ayant dressé invinciblement la fleur de la jeunesse française contre les souillures de l'occupation ennemie.



















Le parrain de l'EPA





Historique et mission :

L'ancienne école
Dés 1939, le Ministère de l''Air se préoccupe du sort des enfants des victimes d'accidents aériens. La guerre arrête le projet mais la meurtrière "Campagne de France" le remet tragiquement d'actualité. Un arrêté du 11 août 1941 crée officiellement l'Ecole des pupilles de l'air. La recherche des locaux s'effectue en zone Sud, zone encore libre. Le choix de l'état-major se porte sur la ville de Grenoble qui achète, aménage et équipe l'ancienne clinique du Dauphiné désaffectée. Une soixantaine de jeunes garçons orphelins, forment le 15 octobre 1941 la première promotion. En 1942 l'aide à la famille est élargie aux familles très nombreuses. Parallèlement est crée un cycle d'enseignement technique, qui fonctionnera jusqu'en 1981. Les seuls critères d'admission au Collège et au Lycée sont, encore aujourd'hui, d'ordre social et familial. Sont admis principalement les enfants du personnel de l'aéronautique militaire, avec une priorité aux orphelins et aux cas sociaux.
L'autre aspect de la mission de l'école est l'aide au recrutement. Elle consiste à donner aux élèves des classes préparatoires une formation et une éducation leur permettant de participer dans les meilleures conditions au concours d'entrée à l'Ecole de l'air et aux autres grandes écoles militaires. Les sections préparatoires au concours de l'Ecole de l'Air sont crées en 1947 et, en 1948, les premiers élèves sont admis à Salon de Provence. Le 13 décembre 1986, l'école quitte le boulevard Joseph Vallier, au centre de Grenoble, pour occuper les nouvelles installations de MONTBONNOT. En 1995, l'EPA a vécu une nouvelle restructuration : l'institution de jeunes filles de la Maison des Ailes située à ECHOUBOULAINS en région parisienne, soutenue également par l'Armée de l'air, a fermé ses portes. Ses activités ont été transférées à la rentrée de septembre 1995 sur le site de MONTBONNOT. Après les extensions de l'EPA pour l'accueil de ces jeunes filles, la capacité de l'école a été portée à 750 élèves. De nouvelles filières ont été créées, diversifiant et complétant la mission d'aide à la famille. Désormais, toutes les classes sont mixtes.



LES CLASSES PREPARATOIRES



Les classes préparatoires de l'EPA préparent tout particulièrement les élèves aux concours de l'Ecole de l'air de Salon de Provence. Elles sont ouvertes aux jeunes gens, garçons et filles titulaires d'un baccalauréat scientifique et qui satisfont aux conditions médicales requises pour servir dans les corps des officiers de l'air, des officiers mécaniciens de l'air, ou celui des officiers des bases de l'air. Les demandes d'admission en classes préparatoires scientifiques s'effectuent en suivant simultanément et obligatoirement deux procédures complémentaires, celle prévue par le Ministère de l'éducation nationale, obligatoire pour s'inscrire dans toutes les classes préparatoires scientifiques, et celle spécifique à l'armée de l'air, par constitution d'un dossier auprès du Bureau air information dont relève le département de résidence du candidat. Des installations spécifiques sont mises à la disposition des élèves, une salle "tradition", plusieurs salles d'étude, une salle de musculation, des salles de loisirs, etc.....Les élèves peuvent, en outre, pratiquer le vol à voile. Les élèves admis dans les classes préparatoires sont tenus de se présenter au concours de l'Ecole de l'air. Ils peuvent également présenter les autres concours d'admission aux grandes écoles du ministère de la défense (Saint-Cyr, Ecole navale, Ecole nationale supérieure ingénieurs techniques de l'armement). Dans certaines conditions, ils peuvent être autorisés à passer un ou plusieurs concours civils. Environ la moitié des élèves parviennent à intégrer une école d'officiers.





Les classes préparatoires



L'organisation



LA DIRECTION DES ETUDES



L'école offre des formations variées, l'enseignement étant assuré par des professeurs de l'Education nationale détachés auprès du Ministère de la défense. Les programmes et les horaires d'enseignements sont conformes aux directives du Ministre de l'Education nationale. Des études surveillées sont assurées chaque soir et des aides ponctuelles sont apportées en fonction des besoins repérés. Il existe une trentaine de classes, dont l'effectif est réduit, pour environ 700 élèves. Le collège comprend, deux classes de 6éme, deux classes de 5éme, trois classes de 4éme et trois classes de 3éme. Le lycée comprend, cinq classes de seconde, six classes de 1ére et six de terminales. Le lycée professionnel, une classe de terminale BEP métiers de la comptabilité et une seconde professionnelle. Les classes préparatoires, en régime d'internat uniquement, sont constituées de 5 classes, MPSI, PCSI,MP2, PC2, et PSI2. Après les heures de cours, les élèves travaillent en étude : en salle de classe pour les élèves du collège, dans leur chambre pour les élèves du lycée et des classes préparatoires. Le centre de documentation et d'information (C.D.I.) reçoit tous les élèves et dispose pour les aider d'une bibliothèque importante, diversifiée et constamment actualisée, de dossiers de documentation par thèmes et discipline, de documents et d'outils informatiques (logiciels et CD Rom) et d'un espace d'information sur l'orientation, les carrières et les métiers. Toutes les semaines, des devoirs surveillés sont organisés et encadrés pour les élèves du lycée et des classes préparatoires. La grande majorité des élèves étant interne, il est particulièrement important que la liaison école - familles soit efficace et régulière. A l'entrée à l'EPA chaque famille est reçue et une information directe lui est donnée. Lors de chaque départ en vacances, le carnet de correspondance doit être visé. Les parents reçoivent cinq fois dans l'année un bilan sur le comportement et le niveau.



L'INTERNAT



Les élèves provenant de toutes les régions de France et de l'étranger, le régime normal est l'internat (les enfants dont la famille réside à proximité de l'école peuvent être demi-pensionnaires). L'internat peut être qualifié de" longue durée" en raison des distances séparant les élèves de leur famille, qui impose à beaucoup d'élèves de ne voir leurs parents qu'aux vacances scolaires. Sous la direction du commandant en second de l'école, directeur de l'internat, il est organisé en trois divisions. La première division accueille les élèves du collège, la deuxième division accueille les élèves du lycée et la troisième division accueille les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles. Chaque division est commandée par un officier, l'encadrement direct étant constitué d'éducateurs sous-officiers. Le régime et le règlement de chaque division sont adaptés à l'âge des élèves et essentiellement basés sur des critères de vie en collectivité et de sécurité. L'internat a pour mission générale de poursuivre l'éducation du jeune élève tout au long de sa scolarité et de contribuer à lui donner les bases lui permettant de s'assumer ensuite en tant qu'adulte. Les élèves revêtent une tenue uniforme composée notamment de jeans et de polos de couleurs différentes en fonction des divisions (rouge pour la première, bleue pour la deuxième, verte pour la troisième) Une tenue de cérémonie, commune à tous les élèves, est portée à certaines occasions.



LES ACTIVITES CULTURELLES ET SPORTIVES



Ces activités sont menées dans le cadre du club sportif et artistique des armées, association Loi de 1901, ayant pour but de prolonger l'oeuvre scolaire par l'organisation de loisirs culturels. Tous les clubs sont animés par des cadres, les mercredi après-midi. Activités culturelles : club poterie, échecs, photo numérique, musique, électronique, créativité, code de la route, aéromodélisme, et jeux de rôle. Activités sportives : ski, musculation, foot-ball corporatif, arts martiaux, parapente, escrime, fitness, badminton, VTT cyclo, randonnée, golf, et athlétisme.



LES SPORTS



En dehors du club sportif et artistique, de nombreuses activités sportives sont dispensées : l'éducation physique et sportive (EPS), dans le cadre de la scolarité, selon les directives de l'Education nationale, des rencontres inter classes ou inter établissements, l'activité physique militaire et sportive pour les cadres. Le service des sports est dirigé par un officier des sports et servi par une équipe d'une vingtaine de moniteurs sous-officiers, tous enseignants EPS.



L'AUMONERIE



L'aumônerie accueille et écoute les élèves. Elle permet à chacun d'approfondir et de vivre sa foi grâce aux activités proposées (célébrations, catéchisme, pèlerinages, sorties) et à la préparation aux sacrements (baptême, eucharistie, confirmation, réconciliation, profession de foi). L'aumônier catholique assure une présence permanente au bâtiment "La Ferme" et fait le lien avec les Ministres des autres cultes.



LE POLE PSYCHO-SOCIAL



Le service social est chargé de recevoir les élèves, les personnels militaires et civils travaillant à l'EPA, ainsi que les retraités du Ministère de la défense sur le département. L'assistante sociale conseille et écoute les enfants et leur famille. Une conseillère en psychologue est à la disposition, à plein temps, des élèves.



LE SERVICE MEDICAL



Le service médical dispose de locaux de consultation et d'hospitalisation (23 lits). Son personnel se compose de deux médecins, d'infirmières et d'infirmiers qualifiés ainsi que d'auxiliaires sanitaires. Il assure la prise en charge médicale et les soins des élèves et des cadres au travers de consultations journalières, de visites d'aptitude et de liaisons avec les praticiens civils de la région grenobloise, du CHU, ainsi qu'avec l'Hôpital d'instruction des armées Desgenettes de Lyon. Il assure une permanence 24h sur 24 lors de la présence des élèves sur l'école.



LE SOUTIEN TECHNIQUE



Le soutien technique supporte les autres unités de l'école dans les domaines de la logistique et de l'infrastructure. Pour réaliser sa mission, il dispose de services spécialisés. Un escadron de soutien technique commun chargé de l'exploitation des moyens de transport routier et de la maintenance du matériel roulant et d'environnement. Un escadron de soutien infrastructure et énergie qui prend à sa charge les réparations locatives et les travaux d'entretien des installations. Un escadron des systèmes d'information et de communication chargé de la mise en oeuvre et de la maintenance des réseaux de télécommunications, des matériels informatiques et des moyens télégraphiques. Un magasin de fonctionnement assurant le ravitaillement.



LE SOUTIEN PERSONNEL



Le soutien du personnel fournit aux élèves et aux cadres de l'école tout ce qui est nécessaire pour la vie quotidienne. Il est chargé de la gestion des ressources humaines, du suivi des budgets et du contrôle interne, de la restauration et du logement, de l'habillement et de l'équipement en mobilier. Il supporte les deux centres de montagne air (CMA), situés à Méribel et à Val d'Isère, dont la mission est d'organiser les stages de survie pour le personnel navigant de l'armée de l'air ainsi que le chalet de Villard de Lans qui accueille les élèves du collège pour des classes de neige tout au long de la saison hivernal.


Voila, mon bahut préférer ^^, que demander de plus ???



Les bases aériennes françaises








Depuis juillet 2000, les bases aériennes de métropole se divisent en 2 régions : la Région Aérienne Nord et la Région Aérienne Sud.

Les bases sont numérotées selon la nomenclature suivante:
- Bases opérationnelles : n° 101 à 199
- Bases non opérationnelles : n° 200 à 299
- Formations écoles (généralement sur une base école) : n° 300 à 399
- Entrepôts de l'armée de l'air : n° 601 à 699
- Bases écoles : n° 701 à 799
- Unités diverses : n° 800 à 899 (transmissions, hôpitaux (n° 834 à 840), unités administratives)
- Bases de défense (ou "bases radar") : n° 900 à 999.

Signification des sigles utilisés:
- BA : Base Aérienne
- DA : Détachement Aérien
- EETAA : Ecole d'Enseignement Technique de l'Armée de l'Air
- EPA : Ecole des Pupilles de l'Air.
Région Aérienne Nord : (le nom entre ", est le surnom de la base concernée)
- BA 107 Villacoublay « Sous-lieutenant René Dorme »

Région Aérienne Sud : (le nom entre ", est le surnom de la base concernée)

BA 123 Orléans / Bricy « Commandant Paoli »

Description :
Cette base appartient à la Région Aérienne Nord.Code OACI : LFOJ
Unités sur la base :Escadron de Transport 1/61 "Touraine"Escadron de Transport 2/61 "Franche-Comté"Escadron de Transport 3/61 "Poitou"Centre d'Instruction des Equipages de Transport 340

Appareils en service :
C-160 Transall
C-130H Hercules






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Dassault Aviation

Dassault Aviation est un constructeur aéronautique basé en France. Il construit surtout des avions militaires mais également d'affaire. Il a été fondé par Marcel Dassault et est actuellement dirigé par Charles Edelstenne.
Dans les jets d'affaires haut de gamme, Dassault Aviation occupe une position de leader en 2005 avec une part de marché de 40%, ses deux concurrents, l'américain Gulfstream (General Dynamics) et le canadien Bombardier se partageant le reste.

Histoire:
La société fut fondée le 12 décembre 1936 par Marcel Bloch sous le nom Société anonyme des Avions Marcel Bloch. Après la Seconde Guerre mondiale, Marcel Bloch change son nom en Marcel Dassault, aussi le nom de la société devint-elle Avions Marcel Dassault le 20 décembre 1947. En 1971, Dassault absorbe Breguet, pour former la firme Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation (AMD-BA). Finalement, la société adopte le nom Dassault Aviation en 1990.

Dirigeants:
Marcel Dassault : 1936-1986
Serge Dassault : 1986-2000
Charles Edelstenne : depuis 2000

Actionnaires :
Au 14 septembre 2006 :
Groupe Dassault Industrie (50.01%)
EADS (45.76 %)

Sites :
Saint Cloud (Hauts-de-Seine) :
Effectif : environ 3000 personnes
Activités : sont regroupées toutes les Directions Générales ( Bureau d'Etudes, Qualité, Soutien Avions Falcon et Militaires, Qualité, Achats, ...), la Direction de Programmes et la Direction Générale de Dassault Aviation
Mérignac (Gironde)
Effectifs : environ 1200 personnes
Activités : Assemblage, Essais et mise en vol de tous les avions; Aménagement des Avions spéciaux; Réception des avions par les Clients
Argenteuil (Val-d'Oise)
Effectifs : environ 1200 personnes
Activités : Assemblage et aménagement des fuselages des avions militaires; Assemblage tronçon avant avions Falcon; Tuyauterie; Pyrotechnique
Biarritz (Pyrénées Atlantiques)
Effectifs :
Activités : Production éléments en composites; Assemblage et jonction des fuselages des Avions Falcon
Martignas (Gironde)
Effectifs :
Activités : Assemblage des voilures pour tous les avions civils et militaires
Seclin (Nord)
Effectifs :
Activités : Production pièces de structures (cades, logeron,...)
Poitiers (Vienne)
Effectifs :
Activités : production verrière avions militaires; Pyrotechnique;
Argonay (Haute-Savoie)
Effectifs :
Activités : production équipements mécaniques et électroniques des systèmes de commandes vols de tous les avions
Istres (Bouches du Rhône
Effectifs :
Activités : Intégration et essai banc des systèmes avions; Essai en vol de développement et certification de tous les avions
Cazaux (Gironde)
Effectifs :
Activités : Intégration et essai armement - Centre d'essai de tir pour avions militaires

Modèles passés et présents :
MB signifie : production de la société des avions Marcel Bloch

Militaires :
Bloch SEA IV, 1918
MB 80-81, 1932
MB 200, 1933
MB 210, 1934
MB 120, 1933
MB 130, 1935
MB 211, 1935
MB 131, 1936
MB 150-157, 1937
MB 133, 1937
MB 170, 1938
MB 500, 1938
MB 174, 1939
MB 135, 1939
MB 480, 1939
MB 134, 1939
MB 176, 1939
MB 175, 1939
MB 700, 1940
MB 161, 1939
MB 162, 1940
MB 800, 1941
MB 303, 1947
MD 315 Flamant, 1947
Ouragan, 1951
Mystère II, 1951
MD 453, 1952
Mystère IV, 1952
MD 550, 1955
Super Mystère B1, 1955
Super Mystère B2, 1956
Mirage III, 1956,
Étendard II, 1956
Étendard IV, 1956
MD 410 Spirale, 1960
Balzac V, 1962
Mirage IV (bombardier nucléaire), 1960
Mirage F1, 1966
Mirage V, 1967
Mirage G, 1967
Milan, 1968
Mirage G-4/G-8, 1971
Alpha Jet, 1973
Super-Étendard, 1974
Falcon Guardian 01, 1977
Mirage 2000, 1978
Mirage 4000, 1979
Mirage 50, 1979
Falcon Guardian, 1981
ATL 2, 1982
Rafale, 1986
nEUROn, attendu pour 2009

Civils :

Dassault Falcon (Mystere) 20F-5 (PH-BPS)
Voir l'article détaillé sur la série des Mystère-Falcon
MB.60/61, 1930
MB.90/92, 1932
MB.120, 1932
MB.220, 1936
MB.161, 1937
Mystère-Falcon 20, 1963
Falcon 10, 1970
Mercure 100, 1971
Falcon 30, 1973
Falcon 50, 1976
Falcon 900, 1984
Falcon 2000, 1993
Falcon 2000Ex, 1994
Falcon 900Ex, 1995
Falcon 7X, 2005
Falcon 900Dx, 2005
Falcon 2000Dx, 2007


Unknow Soldier

Mirage 2000



Aprés avoir parlé du Mirage 4000 précédement ,voici le Mirage 2000:

Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu et construit par la société française Dassault Aviation. Sa configuration en aile delta associée à des commandes de vol électriques performantes en font un avion très maniable à toute altitude. Le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'armée française, mais plus de 200 exemplaires ont été exportés.

Conception:

Lancé en 1972, le Mirage 2000 est à l'origine un projet interne du constructeur français Dassault Aviation pour remplacer les Mirage F1, les Mirage III et les Jaguar.
Dans le cadre du projet officiel ACF, le cahier des charges de l'Armée de l'Air française impose la conception d'un nouvel avion de chasse capable d'évoluer entre Mach 2,45 et Mach 3, à un plafond compris entre 22 700 et 24 400 mètres d'altitude et se devant, bien entendu, d'embarquer les équipements les plus évolués. Dassault Aviation propose le Mirage 2000, moins performant mais bientôt opérationnel, comme substitut.
Une première série de quatre prototypes fut commandée en 1976 et le premier vol du Mirage 2000 eut lieu le 10 mars 1978. Ce vol fut un succès, hormis quelques problèmes de radar. Le radar prévu à l'origine, le RDI (Radar Doppler à impulsions), s'avéra finalement difficile à mettre au point ; il fut donc remplacé par un RDM (Radar Doppler multimode) sur les 37 premiers Mirage 2000 livrés à l'Armée de l'air. Les suivants furent équipés du radar RDI.
Le vol du premier avion de série eut lieu le 20 novembre 1982 à Bordeaux-Mérignac et les premiers appareils furent ensuite livrés à l'Armée de l'air en 1983, jusqu'à ce qu'il fût officiellement déclaré opérationnel en 1984.
Il a progressivement remplacé le projet ACF, jugé trop coûteux. Au XXIe siècle, plus de 600 exemplaires sont en service ou en commande, dont la moitié en France.

Engagements :
Octobre 1990 - Guerre du Koweït (1990-1991) : Douze Mirage 2000RDI de la 5ème escadre de chasse d'Orange sont déployés dans le cadre de missions de supériorité aérienne.
Guerre de Bosnie : un Mirage 2000N K2 de l'escadron 02.003 Champagne (capitaine Frédéric Chiffot et lieutenant José Souvignet) est d'ailleurs abattu le 30 août 1995 après avoir bombardé un objectif dans la région de Pale. Le pilote et son navigateur sont libérés le 12 décembre 1995.
Guerre du Kosovo
Guerre d'Afghanistan

Pays utilisateurs :

France : 124 Mirage 2000C dont 37 mis au standard Mirage2000-5F, 30 Mirage 2000B, 75 Mirage 2000N, 86 Mirage 2000D
Brésil : 12 Mirage C/B (ex-Armée de l'air française) livrés fin 2006
Égypte : 16 Mirage 2000EM,
Émirats Arabes Unis : 44 Mirage 2000-9 dont 32 retrofit des Mirage 2000RAD/DAD et 12 avions neufs
Grèce : 36 Mirage 2000EG (dont 10 transformés à partir de 2000 au standard -5Mk2), 15 Mirage 2000-5Mk2
Inde : 52 Mirage 2000EH, 10 Mirage 2000D
Pérou : 12 Mirage 2000EP.
Qatar : Mirage 2000-5EDA/DAD
Taiwan : 60 Mirage 2000-5Ei/Di
Maroc : 14 mirage 2000
A noter que le Qatar est actuellement en pourparlers avec l'Inde pour lui revendre ses appareils. La production de Mirage 2000, à Mérignac, a été arrêtée en 2006 : Dassault préfère se concentrer sur son dernier-né, le Rafale.

Variantes :

L'avant d'un Mirage 2000B
À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Mirage 2000 fut ensuite décliné en différentes versions :
Mirage 2000B : version biplace d'entraînement, entièrement financé par des fonds propres de Dassault Aviation. Appareils stationnés sur les bases aériennes de Cambrai-Épinoy et Orange-Caritat.
Mirage 2000B S3 : 14 biplaces équipés de radars RDM, de moteurs M53-5 et armés de missiles air-air R550 Magic II, de missiles air-air Super 530F et d'un canon DEFA 554.
Mirage 2000B S4 : 6 biplaces équipés de radars RDI J1-1 et de moteurs M53-5.
Mirage 2000B S4-2 : 2 biplaces équipés de radars RDI J2-4 et de moteurs M53-5.
Mirage 2000B S5 : 8 biplaces équipés de radars RDI J3-13 et de moteurs M53-P2.

Un Mirage 2000-5F
Mirage 2000C : utilisé pour la défense aérienne. Appareils stationnés sur les bases aériennes de Cambrai et Orange.
Mirage 2000C (RDM) : version « bouche-trou » équipée du radar RDM, car le radar RDI prévu n'était pas encore disponible.
Mirage 2000C S1, les 15 premiers Mirage 2000C (n°1 à 15) : équipés de radar RDM Batch 1 et armés de missiles air-air R550 Magic II et de 2 canons DEFA de 30 mm.
Mirage 2000C S2, n°16 à 19 : équipés de radars RDM
Mirage 2000C S3, n°20 à 37 : capables de tirer également des missiles air-air Super 530F.
Mirage 2000C (RDI) : version « définitive » équipée du radar RDI.
Mirage 2000C S4 : n°38 à 48, équipés de radars RDI J1-1, de moteurs M53P-2 et capables de tirer des missiles air-air Super 530D.
Mirage 2000C S4-1 : n°49 à 63, radars RDI J1-2.
Mirage 2000C S4-2 : n°64 à 74, radars RDI J2-4.
Mirage 2000C S4-2a : mise à jour de certains Mirage 2000C S4,S4-1 et S4-2 avec un radar RDI J2-5.
Mirage 2000C S5 : n°75 à 124, radars RDI J3-13.
Mirage 2000C S5-2c : Mirage 2000C S-5 mis à jour avec de nouveaux équipements ECCM (contre contre-mesures électroniques).
Mirage 2000-5 : d'abord uniquement destiné à l'exportation, l'Armée de l'air prit ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirages 2000C à la norme 2000-5 et rentre ainsi dans le club des Fox 3 (Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY).Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CFS VEH-320, de commandes Hotas (« Hands on throttle and stick » : mains sur manette et manche) et de contre-mesure intégrées ICMS Mk II. Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (Missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne (actuellement la version la plus moderne du Mirage 2000). Appareils stationnés sur la base aérienne de Dijon.
Mirage 2000-5F : version du Mirage 2000-5 destinée à la France.
Mirage 2000-5F SF1 : 38 Mirage 2000C S4-2a et S-5 mis au standard -5.
Mirage 2000-5F SF1-C : Mirage 2000-5F SF1 équipés de nouvelles fonctionnalités RDY.
Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capabilité MICA-EM et MICA-IR
Mirage 2000-5F SFX-XX : en cours de développement chez Dassault Aviation pour l'intégration de la fonction liaison de données MIDS (Multidirectional Information Distribution System).
Mirage 2000-5 Mk2 : version polyvalente dont le RDY dispose de deux nouveaux modes antinavires permettant le tir d'AM39 Exocet, et d'un nouveau système de contre-mesures ICMS Mk III. Cette version est basée sur un nouveau cœur système : l'EMTI développé par Thalès et de nouvelles visualisations
Mirage 2000-9 : version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15% de portée supplementaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble modulaire de traitement de l'information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Storm Shadow (version export du Scalp) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol.

Un Mirage 2000N
Mirage 2000N : version spécialisée dans la frappe nucléaire tactique, basée sur le biplace 2000B, et destinée à remplacer les Mirage IV-P dans ce rôle. Il est équipé d'un radar de suivi de terrain à basse altitude Antilope V, lui permettant de se déplacer à 200 pieds (61 m) du sol en pilotage automatique. L'armement conventionnel est constitué de 2 missiles air-air Magic II, ainsi que de roquettes et de bombes à fragmentation classiques ou guidées laser. Il est également capable de transporter le missile nucléaire ASMP (Air-sol de Moyenne Portée) de l'Aérospatiale. La défense primordiale de l'appareil est assurée par le brouilleur électronique Caméléon, des leurres électromagnétiques et infrarouges Spirale, ainsi que d'un détecteur d'alerte radar Serval.Appareils stationnés sur les bases aériennes d'BA 125 d'Istres et de BA 116 Luxeuil.

Un Mirage 2000D
Mirage 2000D : biplace dit d'assaut conventionnel. Il est destiné à l'attaque au sol tout temps avec le tir d'armement conventionnel. C'est une version évoluée du Mirage 2000N (il fut initialement appelé Mirage 2000N', à lire Mirage 2000N prime), capable de tirer par tout temps tous les armements en service dans l'Armée de l'air française, ainsi que ceux à guidage laser et les nouveaux missiles Scalp et Apache. Tout comme le Mirage 2000N, il est également équipé d'un radar Antilope V principalement dédié au suivi de terrain à très basse altitude et d'un système d'autoprotection perfectionné. Les moyens de navigation reposent principalement sur deux systèmes de navigation inertiels (INS) hybridés GPS. Appareils stationnés sur la BA 133 de Nancy-Ochey, au sein des escadrons de chasse 1/3 "Navarre", 2/3 "Champagne" et 3/3 "Ardennes". Il est également en service au sein de l'[[Escadron de chasse 5/330 Côte d'ArgentEC 5/330 "Côte d'Argent" du CEAM (Centre d'Expérimentation Aérienne Militaire) de la BA 118 de Mont-de-Marsan.
Mirage 2000E : appareils réservés à l'exportation avec possibilités de modifications de l'avionique suivant les clients, mais toujours autour du radar RDM.
Les différentes versions de cet appareil sont synonymes d'évolution technique, faisant ainsi du Mirage 2000 un avion toujours à la pointe du progrès.

Autres caractéristiques :
Capacité de carburant : 3 950 litres en interne, 8 000 en externe
Possibilité de ravitaillement en vol à l'aide d'une perche


Dassault Mirage 2000

Rôle
Avion de chasse
Constructeur
nc
Premier vol
nc
Mise en service
nc
Investissement
nc
Coût unitaire
nc
Nombre construit
nc
Equipage
1 (C, -5F, -5Mk2, -9); 2 (B, D, N, -5Mk2, -9)
Motorisation
Moteur
1 réacteur Snecma M53-P2 de 64 kN à sec et 95 kN avec postcombustion
Nombre
nc
Type
nc
Puissance unitaire
nc
Dimensions

Envergure
9,13 m
Longueur
14,36 m
Hauteur
5,20 m
Surface alaire
41 m²
Masses
À vide
7 500 kg
Carburant
nc
Avec armement
13 800 kg
Maximale
17 000 kg
Performances
Vitesse maximale
2 717 km/h(Mach 2,2)
Vitesse de décrochage
nc
Plafond
18 000 m
Vitesse ascensionnelle
17 070 m/min
Distance franchissable
1 480 km
Distance de convoyage
nc
Charge alaire
nc
Rapport poids/poussée
{{{poidspoussée}}}
Rapport poids/puissance
{{{poidspuissance}}}
Facteur de charge
nc
Armement
Interne
2 canon GIAT DEFA de 30 mm
Externe
2 missiles air-air R550 Magic II, 2 missiles air-air Super 530D ou 4 missiles air-air MICA IR ou EM, roquettes, bombes lisses et freinées
Avionique
Avionique
centrale de navigation à inertie, radar RDI avec capacité, Look Down/Shoot Down, pilote automatique, contre-mesures électroniques intégrées


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F-14 Tomcat


Le mythique F-14 Tomcat ( avion de Top Gun pour les connaisseurs ^^)

Description:


Le F-14 Tomcat est l'un des plus célèbres chasseurs américains de la fin du XXème siècle, rendu populaire par de nombreux romans et films, dont le mémorable Top Gun.Cet imposant biplace a été conçu à la fin des années 1960 pour la défense des flottes de porte-avions, le projet d'une version navalisée du F-111 Aardvark n'ayant pas donné de résultats satisfaisants.La voilure à flèche variable du Tomcat facilite le décollage et l'appontage, tout en permettant une grande vitesse de pointe pour les missions d'interception.L'un des principaux atouts de cet appareil réside dans son radar à longue portée: le F-14 peut engager un aggresseur avant d'être lui-même repéré, grâce à un radar Hughes AWG-9 pouvant suivre 24 cibles et en attaquer 6 simultanément tout en continuant à balayer l'espace sur 3 dimensions. Le F-14 est armé d'un canon Vulcan de 20 mm et peut emporter une charge offensive de 5900 kg, composée de missiles air-air de toutes les portées ainsi que de bombes lisses et guidées. L'arme air-air privilégiée du Tomcat est le remarquable missile AIM-54 Phoenix, d'une portée de 160 km. Même à l'époque de la Guerre Froide, peu de pays pouvaient se permettre d'acquérir ce chasseur très cher (env. 38 M$), bien que très performant. Le Tomcat fut donc seulement exporté à 80 exemplaires vers l'Iran, qui souhaitait stopper les fréquentes incursions soviétiques dans son espace aérien.Trois principales versions ont été développées. Le F-14A est la première génération, équipée de moteurs Pratt & Whitney TF-30. Ceux-ci posèrent quelques problèmes et furent remplacés par des General Electric F110 sur les versions suivantes. Le F-14B était soit un F-14A remanufacturé soit un nouvel appareil. En plus de nouveaux propulseurs, certaines améliorations ont été apportées à son avionique. Enfin, à partir de 1990, la version D a vu le jour, avec un radar et une avionique entièrement nouveaux. Afin de remplacer les A-6 Intruder, une version d'attaque nommée Super Tomcat a également été étudiée, mais le programme a finalement été annulé au profit du F/A-18E/F Super Hornet. Les derniers F-14 devraient rester en service jusqu'en 2008 dans l'US Navy.

Repères:

Type:Défense des porte-avions (embarqué) 1er vol du prototype: 21 décembre 1970 Mise en service: 1972

Données techniques:

Version :
F-14D Tomcat
Moteurs :
2 General Electric F110-GE-400
Puissance :
2x 12283 kgp en PC
Flèche variable :
20°-68°
Envergure :
19,55 m (ailes déployées)
Longueur :
19,10 m
Hauteur au sol :
4,88 m
Surface alaire :
52,50 m²
Masse à vide :
18 950 kg
Masse maximale :
33 700 kg
Plafond pratique :
17 000 m
Dist. franchissable :
1450 km
Vitesse maximale :
Mach 2,4
Equipage :
1 pilote + 1 navigateur

Pays utilisateursEtats-Unis, Iran



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samedi 10 février 2007

Armée de l'Air

Site de l'Armée de l'Air pour la défense

http://www.defense.gouv.fr/air

Comment devenir pilote de chasse ?

Bien maintenant passons au chose sérieuse : comment devenir pilote de chasse ?

ll existe deux cursus pour devenir pilote militaire :

-Le premier et le plus direct est d'intégrer l'Ecole de l'Air de Salon après les classes préparatoires. Il y a un concours à passer qui ressemble à la plupart des concours d'école d'ingénieur c'est-à-dire beaucoup de math et de physique. Il n'est pas extrémement difficile d'intégrer l'Ecole de l'Air en revanche il faut savoir que tous les élèves qui y rentrent ne seront pas pilotes de chasse, bien au contraire. Beaucoup se spécialiseront dans la mécanique, le renseignement militaire ou deviendront pilotes de transport ou d'helicoptère. Ces spécialisations sont fonction des résultats en cours d'école et des aptitudes physiques. Si tu réussis à rentrer dans la chasse tu passeras trois ans à l'école de l'air plus 3 ou 4 ans de spécialisation au pilotage des avions de chasse à Cazaux (près de Bordeaux). Une fois terminée ta formation, tu peux espérer passer entre 10 et 15 ans dans un escadron de chasse mais au bout de ces années il faudra songer à arreter de voler pour devenir officier d'état-major, derrière un bureau...

-Le deuxième cursus est moins direct que le premier, il s'agit d'un recrutement après bac, dit recrutement ORSA (officier de réserve en situation d'active). La seule condition pour postuler est d'avoir le bac, si tu es pris, tu vas également à l'Ecole de l'Air de Salon-de-Provence où tu passeras une première année de séléction extrèmement difficile et durant laquelle énormément de candidats sont éliminés. Ce cursus requiert donc un niveau scolaire moins important mais demande une aptitude physique à toute épreuve.La carrière des ORSA est assez différente de celle des autres pilotes de chasse puisqu'ils sont en fait des officiers sous contrat : leur contrat au sein de l'Armée de l'air dure une dizaine d'années à la suite desquelles ils sont renvoyés à la vie civile. Beaucoup de gens passionnés par le pilotage préfèrent cette solution car elle évite de se retrouver coincé derrière un bureau à brasser de la paperasse au bout de dix ans. La plupart des ORSA se recyclent ensuite comme pilotes de ligne et peuvent continuer à voler contrairement aux autres pilotes militaires qui restent dans l'armée mais ne volent pratiquement plus après 35-40 ans. En revanche les ORSA sont un peu moins bien payés que les autres et avancent moins vite dans les grades.

N'hésitez surtout pas si vous avez des questions

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